En ce début du XXe siècle, Henri Paupette était correspondant local du « Journal de la Marne », le quotidien régional de l’époque.
Henri Paupette avait la plume facile, une « plume féconde et ferme, quelquefois acerbe mais combien fine » comme l’écrira le « Journal de la Marne » le jour de sa mort. C’était en 1927.
Mais ce décès, vécu douloureusement par la population, inspira une habitante de Florent qui écrivit au journal pour la mémoire d’Henri Paupette que la dame connaissait bien car ce dernier lui avait rendu bien des services. La dame priait le Bon Dieu, se promettait d’aller sur la tombe quand elle « irait en ville » et irait faire un pèlerinage à Côtes à Vignes pour que la sainte fasse entrer l’homme au paradis le plus vite possible. Comme elle le dit elle-même, ce n’était pas une ingrate.
Cette lettre serait une lettre anonyme, dans le bon sens du terme, car la dame signait Modestine bizarre car le « Journal de la Marne » écrivait : « M. Paupette excellait surtout dans ses contes en patois d’Argonne. Sa Modestine obtint toujours auprès de ses lecteurs un succès qui dure encore » Modestine était un prénom courant de 1860 à 1920. Mais quelle était cette « Modestine » du journal ?
