Connaissance du Patrimoine Culturel Local
Le Petit Journal
de Sainte-Ménehould
et ses voisins d'Argonne
Edition régulière d'un bulletin traitant de l'histoire, des coutumes et de l'actualité.


Enregistrer au format PDF :Version Pdf


Version imprimable de cet article Version imprimable **




Courrier des lecteurs



Rectificatif au N°82 : Dans l’article « Le laboureur champenois », page 32, 7ème strophe, on lit : « Je mène ma bertauge » au lieu de « bertauche » qui était écrit dans le texte initial. C’est une erreur de ma part, faite en recopiant, tellement habitué à prononcer « bertauge », du nom du musée agricole de Somme-Vesle. D’ailleurs le mot « bertauche » est l’orthographe exacte de l’ancienne charrue champenoise. En 1976, à la naissance de l’association qui gère le musée, les 2 orthographes sont présentes sur des factures d’époque. Le choix s’est fait au hasard sur « bertauge ». Quelques années plus tard, avec plus d’informations et de documents, nous avons découvert le vrai nom ; bertauche. Comme dans d’autres cas de ce genre, les premières décisions n’ont pas été les plus opportunes, mais après explication, cela enrichit l’histoire en général. D. Delacour.

Le fronstalag 193 de Sainte-Ménehould en 40 : Guilhem Pouillevet, parisien, fait des recherches sur son grand-père Jean Leblic qui a été prisonnier de guerre en Autriche pendant la seconde guerre mondiale. Au cours de ses recherches, il a obtenu des archives militaires de Caen une carte indiquant que son grand-père était passé par le frontstalag 193, or ce frontstalag se situait à Sainte-Ménehould. Les frontsatalags étaient des camps de prisonniers français installés après la conquête de la France. Guillaume Pouillevet explique : « En juin, une très grande partie de l’armée française (plus d’un million de soldats) a été capturée par les Allemands. Et comme ils n’avaient pas prévu de faire autant de prisonniers en aussi peu de temps, ils ont dû improviser des camps temporaires en France avant d’envoyer les prisonniers en Allemagne, en Autriche, en Pologne. » C’est ce qui est arrivé au grand-père : fait prisonnier près de Dijon le 18 juin, Jean Leblic avait été interné au frontstalag de Saint-Florentin puis à celui de Sainte-Ménehould. Fin août il est parti à Vitry-le-François et a voyagé pendant une semaine dans un train à bestiaux pour arriver au stalag XVIIA en Autriche début septembre 1940. Sa captivité a duré 5 ans. Mais le grand-père n’a jamais parlé de sa captivité, d’où le manque de renseignements pour le petit-fils.
Il y avait des frontstalags à Châlons (n°194) et à Verdun (n°240). Ils étaient installés dans les anciens casernements, donc celui de Sainte-Ménehould devait être au quartier Valmy. Des seniors se souviennent d’un camp de prisonniers, surtout africains, car les Allemands n’emmenaient pas ces soldats noirs pour la défense de la race ou par crainte des maladies. Le frontsatalag de Menou n’a duré que deux mois, juillet et août, celui de Châlons 3 ans. Jean Leblic a été prisonnier dans un camp au nord de Vienne et a travaillé à l’usine Pints. A l’arrivée des Russes, il s’est enfui avant que la croix rouge ne le mette dans un avion pour Lille le 6 juin 1940 Guilhem Pouillevet compte sur notre revue et nos lecteurs pour obtenir des renseignements sur ce frontstalag de Sainte-Ménehould.

Information aux lecteurs du Petit Journal :

Chère lectrice, cher lecteur,
C’est votre contribution qui nous permet d’éditer la revue. Le Petit journal ne
reçoit pas de subventions et n’a qu’un généreux sponsor « Super U ».
Votre soutien et votre fidélité nous permettent de continuer à progresser, à faire vivre
et à renouveler votre revue pour les années à venir.
Malheureusement, les frais (impression, envois par la Poste, assurances et
fonctionnement) augmentent régulièrement.
Aussi, lors de la dernière assemblée générale, il a été décidé de passer
l’abonnement d’un an (4 numéros) à 22 (au lieu de 20), frais de port compris
et ceci à compter du 1er juillet 2019. Le numéro en magasin reste à 5,50.

Merci pour votre compréhension.

Répondre à cet article


-Nombre de fois où cet article a été vu -
- -
Sainte-Ménehould et ses voisins d'Argonne
Association déclarée le 06 février 1998
Siège social : Hôtel de ville
B.P. 97- 51801 Sainte-Ménehould