Nous voila installés dans une période qui devrait être une mer de tranquillité. Toutes nos instances ont été renouvelées, Président, députés, maires. Bien sûr les sénatoriales se dessinent dans un avenir proche. On peut donc espérer que les projets qui concernent les domaines qui sont les nôtres (Histoire, patrimoine, culture) connaîtront des avancées significatives. On pense particulièrement a la bibliothèque-musée (déja financée), au site de Valmy, au musée du Bois d’Epense.
Rien n’est moins sûr. En effet, j’ai suivi de près l’installation des instances récemment élues. Or, ne serait-ce qu’en ce qui concerne le tourisme, on constate que communes, communautés de communes et syndicat du Pays d’Argonne Marnaise prétendent devoir s’impliquer. Si on garde dans l’esprit que le département (en temoigne son action a Braux Sainte-Cohière) et la région ne souhaitent pas rester inactifs, voila un charmant équipage. Et si l’on était certain que tous les protagonistes souhaitent tirer le carrosse de conserve, on pourrait être rassuré ! Mais si l’on en croit la presse locale, cela ne semble pas toujours le cas. Ah oui ! j’oubliais. L’état et même l’Europe peuvent avoir leur mot à dire, par exemple dans le projet « Valmy ». Tout projet d’envergure nécessitera donc des financements croisés et le désengagement de l’un peut faire « capoter » un projet.
Bien sûr, on pourrait faire plus simple. Certains avancent des solutions : limiter le nombre de communes “ une commune ne peut adhérer qu’a une seule structure intercommunale “ supprimer un échelon administratif “ le département “ rendre les financements croisés exceptionnels. De telle mesures de bon sens seraient certainement acceptées par le pays si on lui soumettait par voie référendaire. Mais ce n’est pas lui qui décide mais nos élus qui trouvent peut-être quelque avantage à la situation inextricable qui est la notre.
Suis-je par trop pessimiste ? Je l’espère. Et peut-être allons-nous voir nos grands projets culturels-touristiques sortir enfin des méandres bureaucratiques pour devenir réalité.
On en reparlera dans un an, promis !