Précisions : Dans le précédent numéro, dans l’article que Jean-Louis Méry a consacré à sa famille, lors de la mise en page, nous avons écourté ce qui se rapportait à sa sœur Marie-Thérèse. Elle se consacra pendant 22 ans, à Bondy, à la formation d’adultes. Et elle reste encore aujourd’hui engagée dans la vie sociale.
Le Centre d’étude argonnais réduit la voilure : Cette association qui publie depuis 44 ans la revue « Horizons d’Argonne » connaît depuis quelques années des difficultés financières. Le numéro 86 qui vient de paraître est le dernier, tout au moins sous cette forme. L’évolution démographique de l’Argonne, l’érosion générale du lectorat de ce type de revue, le maintien d’une politique éditoriale ambitieuse (certains disent « élitiste »), tous ces facteurs conjugués ont dû concourir au bilan qui vient d’être dressé par l’assemblée générale.
Il ne s’agit pas de faire un éloge funèbre, mais il est juste de souligner l’œuvre monumentale réalisée par l’équipe d’Horizons d’Argonne, qui a su mettre en valeur toutes les richesses touristiques et patrimoniales de notre région et visiter notre histoire d’une façon approfondie. Qui possède la collection complète possède un trésor ! Mais il reste un espoir, nous dit François Stupp : « Cette information ne signe pas une fin. Une étude de parution sous forme informatique est à l’étude. Elle se veut plus ouverte à tous, une formule de présentation en support papier est en cours de préparation. Les objectifs que la revue s’était fixés sont toujours à l’ordre du jour. Une équipe nouvelle est à l’œuvre. Elle persistera dans les buts poursuivis jusqu’à présent dans les jours qui viennent. »
Vient de paraître : Le numéro 86 d’Horizons d’Argonne. Il devrait être le dernier à paraître sous cette forme. Dans son éditorial, le président évoque une « aventure éditoriale » de 44 années sans interruption. Derrière lui, Gilles Deroche, un des plus anciens rédacteurs, évoque les débuts de la parution, rappelle les buts que s’était fixés la revue. Puisant dans les ressources des très nombreux articles publiés, la revue a repris quelques textes des plumes les plus connues : Georges Clause, Jean Laurent, Serge Bonnet, Jean Noël, Jean Babin, Alcide Leriche, Gilles Deroche. La conclusion de ces années de production ne pouvait se faire sans un catalogue terminal de la totalité des productions classées par thèmes jusqu’au dernier numéro.
On vous l’avait bien dit ! Dans un précédent numéro, nous tirions la sonnette d’alarme : sans tourner régulièrement, le moulin de Valmy risque de se détériorer au point de ne plus pouvoir tourner. Il s’agissait là de l’avis, non pas de quelques esprits médisants, mais de celui d’experts qui affirment : - sur les ailes inactives s’exercent des forces qui diffèrent suivant leur position et tendent à les déformer. “Toute la machinerie, complexe, coûteuse (un véritable joyau) est réalisée avec des bois secs qui continuent tout de même à travailler. Une rotation régulière permet de répartir les forces et limite les déformations, même si parfois des retouches et ajustements s’avèrent nécessaires. Vous avez pu constater, lors de la fête du moulin, que notre beau moulin est comme mort : un cadavre de moulin ! Qu’en pensent Bertrand Courot et Bruno Bourg Broc, qui sont responsables de ce monument historique que certains parmi nous ont payé de leurs deniers ? Quel gâchis !
Photos de classe : Nous avons pris l’habitude de publier des photos de classe anciennes. Celle-ci nous a été transmise par Bernadette Collot, retraitée à Aix-en-Provence. Certains lecteurs sauront lui donner son nom de jeune fille (2éme à droite, dernier rang). Nous sommes en 1941, en pleine guerre. Vous constaterez que les perdrix de l’année ne sont pas très dodues. Si vous avez des photos de classe(avant 1950), n’hésitez pas à nous les envoyer. Elles vous seront retournées le jour de la réception par nos soins.
Le site du journal : Il connaît toujours un franc succès. 8000 visiteurs à ce jour. Nouveauté : vous pouvez accéder au répertoire des numéros 1 à 40 sur la page « Nos revues », pavé de gauche.
Vient de paraître, suite : Après s’être fait la main, la plume ou le stylo à bille, comme l’on veut, pendant de nombreuses années sur des articles de quelques pages, notre rédacteur en chef préféré s’est enfin décidé à donner la pleine mesure de ses capacités dans un petit opuscule d’une cinquantaine de pages. Il s’est inspiré de l’histoire de sa famille, en l’occurrence celle de son grand-père qui était comme on dit « de l’assistance » pour retracer la vie dans la Dombes à la fin du 19ème siècle, puis l’arrivée de ce grand-père au quartier Valmy et la rencontre avec Lucie. Joliment troussé ce petit roman vécu, se lit d’une traite. Seul regret, on aurait aimé en savoir plus sur la vie laborieuse, souvent solitaire et finalement bien triste, selon moi, mais pas forcément pour lui, de cet ancêtre Duboisy. En bref c’est un peu court et c’est dommage. Paul et Caroline de François Duboisy, en vente à la Maison de la presse, à la Bouquinerie de l’Argonne à Hans ainsi qu’à Vertes Voyes Presse,5 euros. J.M.