Nous étions à la fin du mois de septembre 1993 lorsque je suis entré en relation téléphonique avec cet homme charmant qui m’a appris que sa grand-mère, Suzanne Charlotte SELMER s’était mariée à Ste Ménehould, le 3 novembre 1903, avec Edouard, Georges LESSIEUX.
J’ai donc communiqué l’adresse de Monsieur Gérard LESSIEUX à François DUBOISY, afin de lui envoyer une invitation pour le colloque J.B. DROUET, qui devait se tenir le 9 octobre suivant à Ste Ménehould.
Madame GIRAULT me fit part, entre temps, qu’elle ne pourrait se rendre à cette réunion. J’ai insisté pour qu’elle délègue l’une de ses filles habitant la région parisienne. Les contacts avec ces deux familles ont été menées avec la plus grande discrétion, à l’insu l’une de l’autre.
C’est ainsi que je me rendais, la veille du colloque, vendredi 8 octobre 1993, vers 18h30, au péage de l’autoroute A4, accueillir Monsieur et Madame BAUDASSE. Je les ai conduit à l’hôtel du Cheval Rouge, où une chambre leur était réservée. Avec François DUBOISY, nous avons pris un léger repas avec eux, ce qui m’a permis de faire plus amplement connaissance de cette descendance de l’illustre maître de poste ménéhildien.
Le lendemain, samedi 9 octobre, nous étions dans la salle du conseil municipal, tous les quatre, dès neuf heures, pour accueillir les personnalités et présenter nos invités aux orateurs qui allaient bientôt arriver. François DUBOISY présenta le couple BAUDASSE au maire, Robert GAUTIER et les installa sur une rangée de cinq chaises à gauche, une place au milieu lui étant réservée et les deux autres sièges de droite étant prévus pour Monsieur et Madame LESSIEUX de Rethel lorsqu’ils arriveraient.
Lorsque l’heure d’ouvrir la réunion est arrivée, François DUBOISY présenta les orateurs : Georges CLAUSE, Jacques HUSSENET, ainsi que Michel DELAITRE. Robert GAUTIER, dans son allocution, annonça que deux couples descendants de J.B. DROUET étaient dans la salle, à la surprise générale. Les deux couples de cousins issus germains, surpris de cette rencontre fortuite, s’embrassèrent. Ce fut un instant de forte émotion.
La conférence se déroula pendant deux heures, devant une centaine de personnes et il fut décidé qu’elle ferait l’objet d’une brochure à éditer ultérieurement.
Un repas à l’hôtel St Nicolas permit à ces descendants de faire plus amplement connaissance. L’après-midi se termina 14, rue du Champ Nicole, devant quelques coupes de champagne.
Actuellement, les descendants vivants de J.B. DROUET, que j’ai pu identifier, sont plus de cinquante.