Connaissance du Patrimoine Culturel Local
Le Petit Journal
de Sainte-Ménehould
et ses voisins d'Argonne
Edition régulière d'un bulletin traitant de l'histoire, des coutumes et de l'actualité.


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L’instruction à Sainte-Ménehould (suite).

   par Jean-Claude Léger



Les effectifs selon les mois depuis l’année 1812 jusqu’à l’année 1822.

 

1812

1813

1814

1815

1816

1817

1818

1819

1820

1821

1822

1 er

50

48

33

31

21

15

15

15

24

17

 

26

2 ème

50

48

33

31

22

15

16

15

24

17

3 ème

50

49

35

31

21

15

16

15

24

18

4 ème

53

46

33

29

20

17

15

15

23

17

 

24

5 ème

53

48

33

29

20

17

15

18

23

18

6 ème

53

48

33

29

22

17

16

19

23

21

7 ème

53

47

33

23

23

16

16

19

22

21

 

24

 

8 ème

53

47

33

23

23

16

16

19

23

21

9 ème

53

47

33

23

23

16

16

19

23

21

10 ème

47

36

27

17

14

10

13

22

19

24

 

18

11 ème

51

39

31

17

15

13

15

22

19

26

12 ème

51

39

31

21

15

16

15

23

19

26


En 1828 le collège communal se composait d’un principal et de deux professeurs ; le déficit s’élevait à 1660 F. Nous constatons que pour les années suivantes la situation financière est toujours déficitaire, la ville se charge d’équilibrer recettes et dépenses.
C’est à partir d’octobre 1833, l’évocation d’un projet d’annexion au collège d’une école primaire supérieure. Ce sera en 1836 l’exécution d’un arrêté du ministre de l’instruction qui autorise l’annexion de cours spéciaux d’instruction primaire au collège de Sainte-Ménehould sous la conduite d’un instituteur.

La nouvelle orientation de l’éducation.
L’année 1866 vit une prise de conscience, la division du collège en deux parties bien distinctes : les classes de latinité et les classes dites de français. La facilité des communications : soit avec Paris, soit avec les grands centres de population est l’une des causes qui laisse une situation précaire pour l’enseignement du latin. Les cours de latin ne paraissaient pas attirer un grand nombre d’élèves et n’étaient considérés que comme une nécessité qu’il fallait maintenir même au prix de nombreux sacrifices. Il n’en était pas ainsi des classes dites de français. Les classes de français avaient un avenir certain, elles étaient un des éléments de progrès et de la prospérité future du collège. Elles répondent à un besoin de l’arrondissement tant pour la jeunesse de la ville que pour la jeunesse agricole environnante. A cette époque l’idée de créer entre les humanités et l’école primaire un degré d’instruction qui puisse s’acquérir en moins de temps et être approprié aux besoins des classes moyennes et ouvrières. Les cours de l’enseignement secondaire spécial permettront de pouvoir, au sortir de l’école primaire, d’acquérir en cinq années au plus, suivant l’aptitude, une instruction qui fasse de l’enfant non pas un savant, mais un homme connaissant la plupart des sciences usuelles et plusieurs langues vivantes à défaut de langues mortes. Par cette réflexion très pertinente le programme de l’instruction va devenir ce qui suit :

Ecole primaire


Elle sera partagée en autant de sections que le nombre des élèves l’exigera. les enfants seront reçus dès l’âge de 6 ans accomplis. Tous les enfants y apprendront :
- la lecture et l’écriture
- la grammaire élémentaire
- l’arithmétique, c’est à dire la pratique des quatre opérations sur les nombres entiers, fractionnaires et décimaux
- le système métrique
- l’histoire sainte
- quelques notions de géographie
- et la mesure des surfaces planes les plus simples.

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