Voici un livre qui traite d’un épisode méconnu de l’histoire de notre pays. Déjà, l’Argonne était au centre du théâtre des conflits ; ne dit-on pas que Ménehould soignait les malades suite aux épidémies dues à ces terribles batailles ?
Alain Di Rocco nous présente son ouvrage.
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L’histoire racontée dans cet ouvrage retrace les évènements de la terrible bataille des champs Catalauniques.
Ce conflit se déroule en Gaule, au milieu du Vèsiècle. A cette époque, la Gaule ne faisait plus réellement partie de l’Empire Romain, ce dernier étant en plein déclin, mais n’était pas encore le royaume de France
Le récit de cette bataille et le contexte du siècle obscur où elle se déroule permettront au lecteur de mieux comprendre comment la Gaule est devenue peu à peu la France. Pour la première fois de son histoire, elle voit combattre de nouveaux peuples sur ses terres, auprès de ses chers fils gaulois, et cela pour la défense de son territoire.
Entre Antiquité et Moyen-âge, la France presque indépendante, mais sans soutien de l’Empire Romain agonisant, s’apprête à vivre les pires heures de son histoire. Face à Attila, « fléau de Dieu », conquérant des deux tiers de l’Europe, Aetius, dernier général romain du bastion gallo-romain au nord de la Loire, aura-t-il le pouvoir de stopper l’envahisseur mongol ?
Le récit historique de ce conflit n’est pas une fiction. Ce fut l’une des batailles les plus effroyables de notre histoire, plus de cent mille morts ensanglantaient les plaines champenoises en ces temps apocalyptiques. Le lecteur prendra ainsi connaissance de ce combat méconnu de nos contemporains.
Extrait de la page 80 :
« Lors de ces épisodes dramatiques, une douloureuse torpeur régnait sur cette terre de misère. Arrachées au sol par la puissance des lassos mongols, ces femmes prostrées, anéanties devaient bientôt connaître leur terrible trépas. Elles attiraient fortement ces hommes d’une autre race, et captivaient leurs désirs aux desseins si sordides. Les Huns se délectaient lorsqu’ils abusaient si honteusement de ces créatures à la peau blanche. Laissées pour mortes, beaucoup d’entre elles furent retrouvées à moitié nues, gisant dans la boue des terrains piétinés. L’horreur et le crime n’avaient plus aucune limite. La terre fut spoliée de ses fruits et ses femmes gallo-romaines, souillées par ces abjectes créatures. Monstrueux, avides de férocité, ils n’en avaient pas terminé avec les Champenois. »
* Année 451, la bataille qui sauva l’Occident de Alain Di Rocco, Editions Thélès, Paris,2009.
Histoire, 15x21cm, broché, 207 pages, 19,90 .