Pourquoi donc y avait-il des suisses dans certaines paroisses et pas dans d’autres ? Je ne sais pas.
Parmi les personnes que j’ai interrogées, beaucoup se souviennent également des sacristains qui officiaient dans les églises. Une photo de 1944 parue dans le numéro 8 de notre journal montre le sacristain M. Louis entouré des enfants de chœur. René Barbier se souvient bien de lui. Cet homme était handicapé, il boitait et les enfants de chœur s’amusaient à lui faire des croche-pieds, mais malgré son handicap, certains galopins se souviennent de ses gifles données avec le dessus de la main !
A Passavant, certains se souviennent encore de Jules Collin, le dernier sacristain.
A l’église, pendant les offices, les enfants étaient surveillés par le suisse, le sacristain bien sûr mais aussi par les dames qui faisaient le catéchisme. Ceux qui n’étaient pas enfants de chœur étaient regroupés près d’elles. On m’a raconté que François Mouton (l’un des fondateurs de notre journal et qui nous a amusés longtemps avec sa page du sourire) était un enfant espiègle. Il a souvent passé la messe à genoux dans le chœur de l’église !
Mon but était seulement de vous faire sourire en rapportant des anecdotes sur des personnages qui ont disparu de notre entourage. N’hésitez pas à m’en communiquer d’autres.
Le suisse de La Neuville au Pont
Sur cette photo prise il y a 62 ans, les jeunes mariés d’alors sont bien connus des Ménéhildiens puisqu’il s’agit M et Mme Michel Lebègue.