En mars 2001, les violentes destructions des bouddhas géants de BAKIAN (Afghanistan) par les Talibans avaient indigné à juste titre l’Occident. Beaucoup de protestations sur le moment et le silence est retombé. Aujourd’hui, et pour toujours, les bouddhas ne sont plus que des souvenirs photos.
14 ans ont passé et la course aux saccages continue. DAECH, « ce groupe islamiste d’une violence extrême » veut détruire maintenant l’antériorité de toutes cultures au grand dam de l’Islam, religion de paix, de tolérance et de partage. Par cette violence, cette minorité veut détruire l’histoire de notre humanité. Il faut réagir et dire NON à ces terroristes.
En regardant à la télévision comme des millions de Français la destruction des œuvres d’art à MOSSAD (Irak) suivi par le saccage au bulldozer de la ville assyrienne de NIMIROUD joyau archéologique mondial, j’ai été rempli de colère et de larmes. J’ai pensé modestement au travail de ces tailleurs de pierre qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour nous offrir le témoignage de leur époque, respecté par plus de 27 siècles de civilisation.
Que motive cette volonté de réduire en miette des statues assyriennes après s’en être pris aux hommes, sinon de lutter contre la culture, le patrimoine, anéantir la mémoire, briser le lien qui relie les siècles ? Aucune révolution n’a jamais osé à ce point faire table rase du patrimoine.
Aussi, faut-il être maudit pour oser en 2015 détruire nos racines ? Devant l’irréparable, mobilisons nous car l’homme peut toujours dépasser le pire. Que nos responsables inscrivent ce délit comme un crime imprescriptible contre l’humanité car comme l’a si bien dit Louis Pasteur : « La science, la culture, n’ont pas de patrie car le savoir est le patrimoine de l’humanité ».
Bonne lecture à tous du numéro 67.
P. Desingly
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