En cette fin du mois d’août 1944, les armées allemandes se replient en désordre. Émile Baillon a écrit : « Les uns à pied, les autres dans toutes sortes de véhicules ou à bicyclette et même avec des motos sans moteur ». Ma mère me racontait : certains trainaient une poussette d’enfant avec leurs affaires.
Ce mardi 29 août, les Allemands quittent les maisons de la rue Philippe de la Force qu’ils occupaient. Ils ne savent que faire du matériel : le laisser, l’emporter, ou encore le détruire en le brûlant. (...)